LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT MACKY SALL
Monsieur le président de la République, vous vous étiez personnellement investi en convoquant une réunion de crise sur l’expropriation des terres de Ndayane-Toubab-Dialaw, dans le cadre du projet de port. Votre Directeur de Cabinet de l’époque, M. Youm, s’était joint aux cris des populations en venant prendre la parole à Ndayane pour dire que vous aviez fixé les terres à exproprier à une superficie ne dépassant pas les 500 ha.
Une honteuse et terrifiante supercherie nous été révélée lorsque nous nous sommes rendus ce lundi matin 07 octobre 2019, aux Services des Domaines de Mbour, pour consulter le dossier qui a fait l’objet d’un Avis au Public relatif aux dispositions de la décision n° 1406/MFB/DGID/DD du 25/09/2019 concernant l’assiette foncière du port multifonction de Ndayane, d’une superficie de 449ha 94a 64ca comme indiqué sur ledit Avis.
En effet, en lieu et place des 449ha 94a 64ca, nous avons fait face ce lundi 7 octobre, à des documents officiels et administratifs faisant état d’une superficie de 1200 ha. Ahurissant et scandaleux !
ALERTE SUR LE PROJET DU PORT DE NDAYANE ET L’EXPROPRIATION DES TERRES PAR AVIS DES SERVICES DES DOMAINES DE MBOUR DATÉ DU 25 SEPTEMBRE 2019.
Suite à votre publication d’Avis au Public relative aux dispositions de la décision n° 1406/MFB/DGID/DD du 25/09/2019 concernant l’assiette foncière du port multifonction de Ndayane, d’une superficie de 449ha 94a 64ca, notre Association vous informe par cette correspondance, combien nous sommes opposés à l’érection de ce monstre de port qui s’étend de Ndayane à Toubab-Dialaw, et combien nous serons mobilisés au plan national et international pour combattre un tel projet dans le respect des lois et règlements de notre cher pays mais également des accords internationaux signés par l’Etat du Sénégal, dans le cadre de la protection de l’environnement. Nous sommes des citoyens et du côté des lois. Mais les lois liées au droit de la vie existent et comptent également. Il s’agit ici de vie ou de mort !
Nous sommes horrifiés et terrifiés par la démesure des terres à occuper dans des sites écologiques uniques, sans compter la disparition de zones écologiques protégées, de champs de culture et de subsistance des populations, de lieux spirituels, d’écoles, de structures hôtelières, de structures artistiques et culturelles de renommée mondiale.
LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT MACKY SALL
Non au port de Ndayane et aux 2000 hectares d’expropriation
Monsieur notre Président,
Tout d’abord, laissez-nous vous féliciter pour votre réélection à la présidence de la République. Nous vous souhaitons un brillant second mandat dans un Sénégal apaisé et digne de sa légende de peuple de paix et de fraternité.
Nous vous revenons au sujet du projet de port de Ndayane. Nous vous avions déjà écrit pour vous dire notre respect de la République. Nous vous avions dit que nous étions pour le développement, mais pas d’un développement qui apporte la mort, la spoliation. Il est difficile de ne pas saluer l’immense travail accompli durant votre premier mandat. Il faut le continuer. Partout où des projets spolient, exilent des populations, laissent des blessures sur des générations, retenez-vous, n’ignorez pas les cris des populations concernées.
Au Sénégal, la construction d’immenses ports menace toute la côte
La nouvelle zone pour le développement économique et industriel du Sénégal, la Petite-Côte (de Bargny à Ndayane), abritera bientôt deux des plus grands ports de l’Afrique de l’Ouest. Parallèlement, les expropriations des cultivateurs, la destruction de la biodiversité et de la pêche artisanale concourent à l’appauvrissement des populations, qui voient disparaître leurs principales ressources de subsistance.
La centrale à charbon de Bargny déjà a l’origine d’une maladie qui décime le cheptel
Une banlieue de Dakar encerclée par le béton et menacée par la montée des eaux
À seulement 35 kilomètres de Dakar, la ville sénégalaise de Bargny est en passe de devenir la nouvelle grande banlieue industrielle de la capitale. Prise en étau entre les conséquences de la montée des eaux liée au changement climatique et son basculement forcé vers l’industrie, elle est aussi, peu à peu, en train de disparaître…
LE PORT DE NDAYANE – DEUXIÉME PARTIE.
Suite à notre premier article sur le Port du Futur à Ndayane et l’intérêt que nos lecteurs ont manifesté, nous allons voir sur ce deuxième numéro, les craintes des populations directement impactées.
Erosion côtière : Saly en danger de mort !
Provoquée par les changements climatiques naturels, gravement aggravée par l’action de l’homme, l’érosion côtière devient d’année en année un drame social dans plusieurs pays. Au Sénégal, plus précisément à Mbour (Thiès) ville côtière où les précipitations sont traditionnellement très élevées, la situation est dramatique. Igfm qui a fait un tour dans cette zone vous plonge au cœur de cette tragédie.
Lettre ouverte de Amadou Lamine Sall au Président Macky Sall.
D’abord, souhaiter, avec respect, que cet ouvrage publié chez Michel Lafon et admirablement bien conçu techniquement -le même éditeur, en son temps, du Président Wade- que votre ouvrage donc, dont le premier tome fait ici l’objet de notre humble lecture, soit publié un jour, si cela était envisageable, en livre de poche, …